Localisation des éleveurs
de moutons de race landaise, indiquée dans la thèse pour
le diplôme d'état de docteur vétérinaire soutenue
le 27 avril 2000 par Caroline Dauzat.
D'après un historique établi par le Conservatoire des Races d'Aquitaine:
La race ovine des Landes de Gascogne,
dite landaise, est une race autochtone des départements des Landes,
de la Gironde et de l'ouest du Lot&Garonne. Elle a longtemps
représenté l'une des seules ressources économiques
de ces régions pauvres en apportant la viande, la laine et, surtout,
la fumure indispensable aux rares cultures dans les sables landais.
A ce titre, la race landaise fut le principal élément de
survie de la population locale pendant de nombreux siècles.
Très abondante jusqu'au
XIXème siècle où
elle comptait plus d'un million de têtes, elle a fortement
régressé avec les plantations de pins. La race a pratiquement
disparu entre les deux guerres. Les derniers véritables troupeaux
se sont éteints vers 1965. Au début des années
1970, il ne restait que quelques groupes épars de moutons
landais.
En 1974, quatre vingt animaux
furent regroupés en un troupeau conservatoire sous l'égide
du Parc Naturel des Landes de Gascogne. Dans le même temps quelques
rares éleveurs ont conservé intacts leurs troupeaux.
La population de moutons Landais est passée de 200 têtes en
1986 à environ 600 en 1999. Le Conservatoire mène, depuis
1987, un programme de conservation et de développement de la population
Landaise grâce au principe de gestion in situ du cheptel comprenant:
l'accroissement des effectifs et des élevages, le développement
des pépinières de mâles, l'augmentation de la proportion
des béliers reproducteurs par troupeau ainsi que la sélection
des caractères phénotypiques de la race, le suivi zootechnique,
l'étude du comportement alimentaire et la mise en sécurité
d'une réserve génétique de semences congelées.
Cependant la situation actuelle
reste très fragile. En effet, tout repose sur la communication entre
éleveurs et les échanges d'animaux. Par ailleurs, toutes
ces actions reposent sur la motivation d'un trop petit nombre de personnes.